L'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1889-1895), oeuvre de l'architecte Le Guerrannic. En forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de trois travées à double arcature, un transept, un choeur avec bas côtés d'une travée à double arcature et chevet circulaire. Les bas côtés du choeur et les ailes sont terminés par des absidioles. L'édifice a été construit en granit de Ile-Grande, par MM. Corbin, entrepreneurs, sur les plans de M. Le Guerrannic.
La bénédiction de la première pierre eut lieu le 30 juin 1889 et la consécration le 9 août 1891. Les vitraux sont l'oeuvre de Laigneau (de Saint-Brieuc) et de Le Payan (de Paris). La chambre des cloches et la flèche ne sont édifiées qu'en 1895. Le clocher n'est terminé qu'en 1897. Les fresques et mosaïque datent de 1913 : les niches abritent six saints bretons : Charles de Blois, saint Corentin, saint Yves, saint Guénolé, saint Vincent Ferrier et sainte Osmane. L'église abrite une Pietà, en bois polychrome et datée du XVIème siècle. La chaire est due à Elie Le Goff (1895).
On signalait jadis, une croix en ébène garnie d'argent renfermant des reliques de la Vraie Croix et portant le sceau de Mgr Caffarelli, et des reliques de saint Pierre et saint Paul, de saint Sébastien, et de saint Symphorien, à partir de 1867, époque du voyage de M. l'abbé Dobet-Desforges à Rome. A noter que la bénédiction de ces trois reliquaires avait fait l'objet d'une magnifique cérémonie le deuxième dimanche de septembre 1867
Notes: L'emplacement de l'ancienne église était le terrain compris entre l'église actuelle et le mur de la cour du presbytère. En plus du cimetière extérieur, il y en avait un autre à l'intérieur du lieu saint qui eut la préférence des chrétiens. Les ordonnances royales le permettaient. Reliques: Il y a à l'église paroissiale de Pléneuf une croix en ébène garnie d'argent renfermant des reliques de la Vraie Croix et portant le sceau de Mgr Caffarelli.
La chapelle de Nantois ou chapelle Notre-Dame de Toutes-Aides (1689), fondée par Charles de la Goublaye et Marie Delpeuch, seigneur et dame de Nantois, du Tertre Pépin, de la Vigne-Tourniole, de la Ville-Brexelet, de la Ville-Tual, des Prédéro et de la Fontaine-Orin. Marie Delpeuch est la fille de Jacques Delpeuch et de Jeanne Jupehault. L'édifice actuel, de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, date du XVIIème siècle. La chapelle est bénie le 7 juillet 1689. Marie Delpeuch, dame de Nantois, fonde en 1689 une chapellenie permettant d'entretenir un chapelain à domicile. Cette chapelle était jadis placée sous l'invocation de la Vierge et de saint Charles Borromée. On y trouve un fenestrage du XVème siècle. On y voyait jadis à l'extérieur un intéressant retable en beau tuffeau (commandé en Anjou et terminé le 24 mai 1689) d'où se détachaient les principales scènes de la Passion et le clocheton de pierre, aux arêtes à crochets, semblait appartenir à une période antérieure au corps de l'édifice. Parmi les statues, belle statue ancienne en bois de la sainte Vierge et en pierre de saint Charles Borromée. L'édifice actuel semble dater du XIXème siècle. En 1790, on trouve la nomination d'un chapelain : " Je veux et déclare présenter mon neveu René de la Goublaye pour desservir la chapelle de Notre-Dame de Toutes Aides, en la chapelle dudit Pléneuf dépendant de la maison de Nantois, conformément à l'intention des fondateurs portée dans ledit acte de fondation du 4 février 1688, au rapport de Gilles Gilet, notaire. Aussi pour en jouir de l'honoraire porté par Icelle et le présent en cette forme attendant la donner plus emple toutes fois et quantes. Ce deux juillet mil six cent nonante six. Signé : Marie Delpeuch du Tertre Pépin "
Note: La Chapelle de Nantois est une propriété privée subsistant encore. Elle s'élève gracieuse sous une veille naturelle de chênes et de hêtres dans le parc de M. le Comte de Nantois

La chapelle Saint-Mathurin (1733-1788-1886-1938), dédiée à saint Mathurin et saint Briac. De plan rectangulaire, elle a été rebâtie en 1753, ainsi que l'indique l'inscription : F(UT) B(ATI) P(AR) M. J(OSEPH) H(OUDU) T(RÉSORIE)R 1753. Cette chapelle est initialement dédiée à saint Briac puis à saint Mathurin. Le retable, en bois polychrome et doré, date de 1733. Le tableau (1733), représentant la fuite en Egypte et situé au centre du retable, est l'oeuvre du peintre Le Moenne (ou Mouesne). La chapelle abrite les statues de saint Briac et de saint Mathurin. Mgr Caffarelli, évêque de Saint-Brieuc, accorda l'autorisation de célébrer la messe la première année du Concordat. " Il y a à cette chapelle un pardon et une assemblée le lundi de la Pentecôte. On y célèbre la messe des Rogations " (E. Joly) ;

La chapelle du Val-André (1896). En forme de croix latine, elle comprend une nef de quatre travées dont une avec tribune, un transept sur l'aile nord duquel s'ouvre une tribune, et un choeur sur lequel s'ouvre le choeur des religieuses. Elle a été construite par M. Eveillard, de Lamballe, sur les plans de M. Morvan. La bénédiction de la première pierre eut lieu le 21 novembre 1896, celle de la chapelle terminée le 11 avril 1899. Elle abrite une statue moderne de saint Yves ;

La chapelle Notre-Dame de la Garde de Dahouët (1925-1926), oeuvre de l'architecte Auguste Courcoux. Edifice rectangulaire terminé par une abside à 5 pans plus étroite et moins haute que la nef. Il fut construit par M. Grémont, sur les plans de M. Courcoux et sous la direction de M. Hévin. Commencé le 18 mai 1925, la bénédiction de sa première pierre eut lieu le 9 août suivant et sa bénédiction le 8 août 1926 (R. Couffon). Elle fut consacrée le 1er juillet 1926 et dédiée à Notre-Dame de la Garde ;

La chapelle du Parc Charner (1865), construite par l'amiral Charner. L'amiral Victor Charner est né à Saint-Brieuc en 1797 et était chef d'état major de la Marine. Il est élevé à la dignité d'amiral de France, en 1864. Il meurt à Paris en 1869. Petit édifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés construit par l'amiral en 1864 et bénit le 2 octobre 1865 sous le vocable de sainte Anne ;
Les anciennes chapelles aujourd'hui disparues:
Saint-Symphorien, aujourd'hui disparue. Elle est dite en ruines en 1823 et démolie en 1827, en même temps que Saint-Sauveur, pour la construction des bas côtés de l'ancienne église. Elle se trouvait au lieu dit la Moinerie, près du Minihy et dépendait du Guémadeuc. La grève du Val-André était dite autrefois de Saint-Symphorien. On suppose que l'époque de sa construction doit remonter à celle du vieux château du Guémadeuc dont elle tenait lieu de chapelle domestique. Ses dimensions étaient de dix mètres de long sur dix mètres de large et d'environ six mètres de hauteur. Son unique nef était divisée sur chaque côté par trois piliers ronds en granit et entouré d'un cimetière. Nous lisons dans les archives paroissiales que cette chapelle, ainsi que celle de Saint-Mathurin, était en 1733 "appartenance de la Paroisse comme lui ayant été abandonnée par les anciens seigneurs du Guémadeuc". Dans une séance tenue en l'auditoire, le 23 avril 1743, le Général de la paroisse, reconnaissait que cet édifice avait un besoin urgent de chevrons. En 1768, le Général de paroisse inscrivait à son budget une dépense de quatre livres, seize sols pour l'achat de cordes et réfection de battants de cloches. Autrefois, lors des grandes sécheresses, on y accourait pour demander de la pluie au saint patron de la paroisse. Pendant la tourmente révolutionnaire, la chapelle Saint-Symphorien servait souvent de rendez-vous secret pour les cérémonies et offices du culte catholique.
Saint-Briac, aujourd'hui disparue et située jadis sur un tertre en bordure de la route de la Ville-Berneuf. Elle était entourée d'un cimetière. Un testament de 1634, nous donne la preuve que chaque année, en plus des offices particuliers, on y célébrait une messe de fondation.
Saint-Rieul, aujourd'hui disparue. " La Chapelle Saint-Rieul qui a donné son nom au village situé près de son emplacement. Il n'est pas rare qu'en retournant le sol la charrue ne découvre quelques vestiges de sa fondation. A part ces souvenirs, il ne reste même plus un saule pour pleurer sur ses ruines " (E. Joly). Dans les environs se trouvent le Closset des Prêtres et le Champ de la Chapelle.
Saint-Sauveur, dite aussi de la Trinité, détruite en 1827. Jadis attenante à la maison noble du Vaumadeuc. " D'après certains auteurs cités par M. le Chanoine Dutemple, les églises et chapelles dédiées au Saint-Sauveur auraient une origine commune. « Elles remontent au siècle qui a suivi l'invasion des pirates du Nord (les Normands). Les peuples, sous le coup de la frayeur que leur avait inspirée les Normands, sentaient le besoin d'invoquer d'une façon très spéciale le Rédempteur du Monde ». Cette opinion très plausible, nous n'hésitons pas à l'accepter pour notre ancienne chapelle. La messe y était célébrée le dimanche de la fête de la Trinité. Elle était l'occasion d'offrandes en nature dont le produit était partagé entre la Fabrique et le Recteur " (E. Joly).
Saint-Michel du Verdelet, aujourd'hui détruite. Elle est encore mentionnée dans un aveu du Guemadeuc du XVIème siècle. C'était là le prieuré de la Roche-Tanguy, donné en 1132 par Jean, évêque de Saint-Brieuc, aux moines de Saint-Martin de Tours. La pointe en face du Verdelet s'appelle encore la pointe du Château Tanguy (R. Couffon).
L'oratoire de la Motte-Meurdel (XIème siècle - 1893), situé route de la Motte-Meurdel. Il s'agit du chef-lieu primitif de la seigneurie du Guémadeuc-Pléneuf. C'est au sommet de la motte que le recteur fait construire en 1893 une grotte-oratoire.
L'oratoire Notre-Dame-de-la-Garde de Dahouët (1894-1966), situé au port de Dahouët. Cet oratoire honore la mémoire des gens de mer. La statue en granit de Notre-Dame, oeuvre d'Auguste Bourdais, date de 1966.
Les anciennes croix, dont certaines ont disparu : la croix Baudot, la Croix de la Mare, les Croix Héliguen, la Croix Saint-Symphorien, la Croix de la Boulaie, la Croix Dom Jullian, la Croix Chandoisel (près de la Ville-Pichard), la Croix Mansel, la Croix des Rues, la Croix des Landes, la Croix du Four Chouesnel (sur la place), la Croix du Peyouët, la Croix de la Cadrie, la Croix de la Ville-Hatte, la Croix Verte, la Croix de Bienivient, la Croix du Temple, la Croix de la Ville-Bily, la Croix du Cloître, la Croix le Péchon, la Croix du Tertre, la Croix de la Ville-Berneuf, la Croix du Tertre de la Motte, etc ...
